L’automne, c’est le moment idéal pour découvrir une Genève différente, dont la foule estivale s’est éloignée. Progressivement le jaune et le brun remplacent le vert dans les arbres, apportant une certaine sérénité dans les parcs de la cité.
Profiter de l’automne à Genève…
Dans les vignes, par contre, l’activité est à son comble. Les vendanges battent leur plein et les 95 caves du canton ont fort à faire pour récolter le raisin dans les temps à maturité parfaite.
Genève, troisième canton viticole de Suisse
Avec plus de 1’400 hectares de vignes, Genève est le troisième canton viticole de Suisse.
À côté des cépages historiques – Chasselas, Chardonnay et Riesling Sylvaner pour les blancs, Gamay et Pinot Noir pour les rouge – les vignerons proposent désormais des spécialités à base de Viognier, Gewürztraminer, Cabernet Sauvignon, Gamaret, Merlot ou Divico. Impossible de ne pas trouver un vin qui vous convienne.
Avant d’être vendangé, le raisin a connu plusieurs transformations au gré des saisons. Au printemps, le bourgeon apparaît puis se transforme en fleur. L’été voit les grappes se former et progressivement se gorger de sucre grâce à l’effet du soleil. En général, les vendanges démarrent 100 jours après la floraison.
La date de récolte constitue un paramètre essentiel, car les grains encavés avant maturité donnent des crus acides. A l’inverse, les raisins récoltés tardivement produisent des vins trop chargés en sucre ou avec un taux d’alcool trop élevé.
Visiter une cave et déguster des crus genevois
À Genève, la vigne est une tradition qui ne date pas d’hier. Notre canton, largement reconnu pour la qualité de ses vins et la diversité de ses cépages, cultive le raisin depuis l’époque romaine.
Prenez le temps de visiter une cave du canton et de déguster les produits d’un artisan passionné. Ici, pas de mécanisation à outrance; les surfaces sont réduites et la production largement artisanale.
Une question ?
Notre concierge est à votre disposition et vous renseignera volontiers
À Genève, le vélo est roi !
Genève est une ville accueillante pour les cyclistes; elle offre de nombreuses pistes et aménagements pour les deux-roues.
Un système de vélos en libre-service est disponible sur l’ensemble du territoire et propose la location de vélos musculaires et électriques 24h/24h et 7j/7, via l’application Donkey Republic
Souvent utilisé en ville comme moyen de déplacement rapide, le vélo est parfaitement adapté pour longer le Léman, visiter les différents points d’intérêts de la ville et découvrir la campagne genevoise.
Genève - Salève - Genève
L’itinéraire côtoie tout d’abord la Genève historique, en traversant le Parc des Bastions qui abrite le fameux Mur des Réformateurs à la mémoire de Calvin, témoin de la Genève protestante.
Après avoir parcouru des quartiers résidentiels anciens et le beau parc Bertrand, une bande cyclables permet de cheminer en sécurité le long de la route de Florissant, trait d’union entre ville et campagne. Le Pont de Sierne enjambe l’Arve, rivière aux eaux troubles et limoneuses qui prend sa source dans la région du Mont-Blanc.
Et voici le Petit-Salève et le Salève (dont je parle un peu plus loin) qui dressent leurs falaises de calcaire, sentinelles de Genève sur sol français. Le même chemin permet de retourner au point de départ, pour un trajet total d’environ 14 kilomètres.
Tour du Léman : étape 1 Hermance–Genève
Le Tour du Léman récompense le cycliste un peu aguerri de ses efforts par le spectacle de sites d’une beauté saisissante. Ce sont 200 km de voies balisées sur 2 pays et 5 territoires : le tour traverse Genève, le Pays de Gex, les cantons de Vaud et du Valais, le Chablais haut-savoyard.
Cette étape de 16 kilomètres quasiment à plat démarre dans le pittoresque village d’Hermance avant de rejoindre Cologny. De cet endroit s’offre à vous une vue spectaculaire sur la rade de Genève et son jet d’eau, que l’on rejoint avant de traverser le Petit Lac.
Route du Rhône : étape 8 Genève–Genève (Chancy)
D’une longueur de 27 kilomètres, cette étape faiblement vallonnée vous mènera de la banlieue ouest de Genève jusqu’au paysage fluvial du Rhône, en traversant les vignobles et champs de la campagne genevoise.
Il s’agit de la dernière étape d’un itinéraire de 350 km partant d’Andermatt, une grande station de sports d’hiver située dans le canton d’Uri.
Du haut de ses 1’379 mètres, le Salève attire chaque année de nombreux visiteurs qui viennent admirer le panorama depuis le sommet de ce qu’on appelle communément le « Balcon de Genève ».
Le Salève, le balcon de Genève
Situé dans le département de Haute-Savoie et accessible en 30 minutes depuis le centre de Genève, le Salève offre en effet une vue imprenable sur la ville de Genève, le Léman, le sud du massif du Jura, les Préalpes, le lac d’Annecy et le mont Blanc.
Bien que situé intégralement en France, il est voisin de l’agglomération de Genève, la frontière passant au pied des falaises de l’extrémité nord de la montagne.
Accessible été comme hiver, à pied, par la route ou grâce à un téléphérique (en révision jusqu’au printemps 2023), ce mont emblématique de la région de Genève permet de s’oxygéner en pleine nature et de pratiquer toutes sortes de sport : marche à pied avec plus de 250 km de sentiers balisés, vélo, escalade, parapente, randonnées en raquettes en hiver, …
Ainsi est née la varappe…
Le terme « varappe », pour désigner la pratique de l’escalade rocheuse, tire ses origines d’une gorge du Salève, ainsi baptisée par les habitants de la région.
Si l’on note déjà quelques explorations de la gorge de la Varappe dans les années 1860, il faut attendre 1876 pour qu’elle soit parcourue pour la première fois à la descente. Les auteurs de cet exploit appartiennent à un cercle d’une quinzaine de membres, qui est alors naturellement baptisé La Varappe.
Le cercle de La Varappe sert rapidement de modèle à de nombreuses petites sociétés du même genre (Genève compte 42 clubs de montagne en 1914). Comparé au très académique Club alpin de l’époque, le cercle de La Varappe se caractérise par le jeune âge et le petit nombre de ses adhérents, ainsi que par le déroulement informel de ses activités.
L’année 1883 scelle l’entrée du terme varappe dans le monde de l’alpinisme et de la littérature alpine. Trois membres de La Varappe accomplissent la première ascension du plus haut sommet des Aiguilles Dorées (3’519 mètres), qu’ils baptisent Aiguille de la Varappe. La réussite de cette escalade, à laquelle bon nombre d’alpinistes renommés se sont déjà frottés, confirme les qualités techniques des grimpeurs du Salève.
En 1920, le dictionnaire Larousse reconnaît et définit ainsi le mot « varapper » : « Grimper dans les rochers en s’aidant des pieds, des mains, des genoux et des coudes ».